Une maîtrise en administration des affaires (MBA) est le plus haut niveau de formation en gestion des affaires internationales. Petites généralités pour mieux comprendre les principales caractéristiques.
Le MBA : tour d’horizon
Historiquement généraliste (aujourd’hui encore un MBA spécialisé se développe), la formation vise avant tout à apporter aux participants des profils techniques (commerciaux, juristes, ingénieurs, scientifiques, etc.) dotés de compétences managériales et d’une vision globale de l’entreprise afin de faciliter leur position d’acquisition.
Ainsi, toutes les compétences managériales y sont approfondies : gestion, comptabilité, fiscalité, droit, finance, langues, etc., le tout dans un contexte multilingue et multiculturel.
Quel que soit l’endroit où vous étudiez, l’enseignement y est dispensé, majoritairement en anglais, avec des étudiants et une équipe d’enseignants représentant différentes nationalités. Pour l’essentiel, ce diplôme a acquis une très forte notoriété dans le contexte de mondialisation économique. Il intéresse particulièrement les entreprises à la recherche de cadres capables de s’adapter aux différents marchés mondiaux.
MBA : Attention aux appellations !
Il est important de faire la distinction entre un véritable MBA et l’appellation « MBA » attribuée à un diplôme, qui devrait en fait s’appeler « Master ».
Alors que les MBA Algérie sont censés être réservés à ceux qui ont déjà une certaine expérience professionnelle, certaines écoles utilisent l’appellation (qui n’est pas protégée) afin d’apporter une touche « internationale » à la formation des étudiants en licence. +4 ou bac +5 aucune expérience.
Dans certains cas, le sigle est également utilisé pour mettre en évidence une formation pour laquelle la Conférence des Instituts Supérieurs n’attribue pas le label « Master Professionnel »…
A qui s’adressent les MBA ?
Nés dans les écoles de commerce américaines, les MBA étaient à l’origine destinés à des ingénieurs souhaitant accéder à des postes de direction. Il est désormais ouvert à toute personne ayant une formation technique (commerciaux, juristes, ingénieurs, scientifiques, etc.) souhaitant développer ou relancer sa carrière. Leur double compétence (technique et managériale) est susceptible, après un MBA, d’être valorisée sur le marché du travail…
Profils techniques justifiant d’au moins 3 ans d’expérience professionnelle
Donc, en général, l’idée est d’ouvrir des postes d’encadrement à des personnes qui ont eu une formation initiale complètement différente. Et ce, seulement après quelques années (au moins 3 ans) d’expérience professionnelle dans leur domaine.
Surtout basée sur les échanges expérientiels, la formation MBA intéresse peu les jeunes diplômés… et, dans la plupart des cas, ils n’auront pas le droit d’étudier.
Pour les titulaires de diplômes d’écoles de commerce, certains pensent qu’un MBA peut en effet leur ouvrir de nouvelles portes. D’autres au contraire estiment que la formation MBA, notamment la version généraliste, ne leur apportera pas grand-chose par rapport à leur formation initiale : il n’y a pas de double compétence à inventer… à moins de choisir l’un des nombreux MBA spécialisés qui existent actuellement en plein essor ! Bref, chacun peut se faire sa propre opinion.