Avez-vous déjà entendu parler de la chaudronnerie ? Sachez que certains des appareils que vous utilisez au quotidien sont des ouvrages chaudronnés comme la chaudière. Mais la chaudronnerie tient également une grande importance dans le secteur industriel. En effet, il s’agit d’une branche industrielle qui consiste à travailler les métaux en feuille afin de fabriquer différents types d’ouvrages. Ces derniers trouvent leur utilité dans plusieurs secteurs d’activité comme dans l’industrie agroalimentaire, chimique, énergétique, nucléaire, etc. Pour en savoir plus sur la chaudronnerie, découvrez ci-après ses différentes branches et les méthodes qui y sont adoptées pour pouvoir fabriquer des équipements de qualité.

Quelles sont différentes branches de la chaudronnerie ?

Dans la chaudronnerie, il y existe plusieurs branches. Celles-ci sont divisées ainsi selon l’épaisseur du métal travaillé. Ainsi, la chaudronnerie se divise en différentes branches, qui sont :

• la ferblanterie et la chaudronnerie légère : ces deux branches se basent sur le travail sur le fer-blanc et sur tous les métaux possédant une épaisseur inférieure à 1 mm ;
• la tôlerie et ses diverses branches : elles se focalisent sur le travail et l’assemblage des pièces légères de 1 à 3 mm d’épaisseur et aussi de la tuyauterie dans le domaine de l’industrie d’automobile, de la carrosserie ou encore de la ventilation ;
• la chaudronnerie moyenne : elle consiste à travailler sur des ensembles mécano-soudés, des citernes et des équipements nécessitant un métal de 10 à 50 mm d’épaisseur ;
• la chaudronnerie lourde : comme son nom l’indique, elle consiste à œuvrer sur des appareils ayant une épaisseur importante de 50 à 500 mm. Elle est souvent constatée dans les industries liées aux énergies et à la construction d’équipements à pression/température.

Ainsi, si certaines entreprises de chaudronnerie se spécialisent seulement sur l’une de ces branches, d’autres ont l’expertise sur chacune de ces branches. D’où la nécessité de choisir une entreprise fiable que ce soit pour la chaudronnerie Lille, Paris, Grenoble ou d’autres villes. Assurez-vous qu’elle est capable de fabriquer les équipements dont vous avez besoin et son équipe maîtrise les différentes méthodes en chaudronnerie.

Quelles sont les différentes méthodes adoptées en chaudronnerie ?

Ces dernières années, la chaudronnerie a connu une forte évolution. De plus, de nombreuses machines comme les tours à repousser et la presse à emboutir font leur apparition. Cependant, plusieurs méthodes de chaudronnerie sont restées ancestrales, à savoir :

• le traçage : le chaudronnier effectue d’abord le dessin des pièces à plat sur la matière puis il passe à la phase de découpage de ces pièces. Pour faire cette opération, il utilise des machines automatisées en 2D ou 3D ;
• la retreinte : cette méthode consiste à plier le métal en le travaillant du centre vers l’extérieur. Pour la réaliser, le chaudronnier adopte la technique de martelage ;
• l’emboutissage : c’est le contraire de la retreinte, c’est-à-dire que le métal est travaillé de l’extérieur vers le centre. Cette opération s’effectue à l’aide d’un marteau ou d’un maillet ;
• le planage : cette méthode consiste à durcir le métal afin de le solidifier et le polir ;
• la mise en forme ou l’assemblage : elle vise à assembler les pièces afin d’obtenir l’ouvrage souhaité.

Concernant particulièrement la mise en forme, les experts en chaudronnerie ont le choix entre 3 méthodes d’assemblage. En effet, il existe trois méthodes d’assemblage qui sont : les assemblages démontables, les assemblages mécaniques permanents et les assemblages permanents. Les premiers regroupent le boulonnage, les systèmes de fermeture mécanique et les systèmes de fermeture rapide. Pour les deuxièmes, il y a le rivetage, l’agrafage et le dudgeonnage. Concernant les troisièmes, ils sont basés sur les techniques de soudage ou de brasage.